lundi 11 janvier 2010

Pris à contre

J'ai eu l'occasion de dire ici ce que je pensais des derniers opus de Clint Eastwood et surtout de l'incroyable panurgisme des critiques qui consista à encenser une merde ratée, grotesque et complètement réac comme Gran Torino. Tout ça au nom du sacro-saint et foutrement pratique "second degré".
J'ai eu l'incroyable bonheur, ce matin, d'écouter le fameux Clint vendre ses daubes dur France Inter et j'avoue avoir presque pleuré de rire en constatant la consternation des journaleux présents, tout prêt à vénérer leur grand homme et découvrant un plouc sans aucun courage politique refusant constamment d'exprimer ses avis et renvoyant obscènement et systématiquement à l'achat de ses bouquins. Ha ils ont l'air fin les pimpessouées de l'extase cinématographique.
En terme maritime on appelle ça "être pris à contre".
Quelle bande de tocards.

P. Kerjean

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