jeudi 28 janvier 2010

Le souffle de la Bête

On parle souvent de la bête. La Bête, celle de Brecht.
On en parle souvent mais heureusement on ne la voit ni ne l'entend trop souvent. Mais même avec des démocraties solides, il arrive malgré tout qu'on sente les effluves pestilentielles de son haleine. Ce râle médiatique nauséabond composé de relents de manipulation, de mauvaise foi, de calomnie et d'amalgames.
Sa dernière grande manifestation remontait à l'affaire irakienne.
Aujourd'hui, on peut la voir à l'oeuvre à propos de l'offensive particulièrement sordide qui vise le GIEC.
Le Monde de ce jour démonte assez bien le mécanisme en mettant en perspective les attaques et leur origine. Tout y est.
Choisissez votre camp.

P. Kerjean

2 commentaires:

  1. L'affaire est, à mon avis, moins simple qu'il n'y paraît. Il y a manifestement tentative de subornation, de désinformation, de tromperie dans les deux camps. C'est au point que les véritables enjeux, qui existent réellement, se sont perdus entre des antagonistes aussi coupables les uns que les autres.

    La pollution humaine existe, et il faut la réprimer. Pour autant, quel est sa part dans les fluctuations naturelles de nos conditions de vie ? Je crains qu'elle ne soit que marginale au niveau du taux de CO², ce qui n'enlève rien à sa capacité de nuisance sur d'autres facteurs dont on ne parle pas, parce qu'on ne sait pas les maîtriser.

    Ai-je bien répondu, Pierre ?

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  2. Salut,

    j'aimerai savoir qui est derrière les climato-sceptiques. Leurs méthodes sont réellement puantes et sentent le Karl Rove à plein nez.
    J'aimerai savoir aussi qui est derrière les climato-maniacs.
    J'ai quand même une question qui reste sans réponse. Comment des états qui peinent à se mettre d'accord pour mettre quelques millions d'euros sur la table pour des choses urgentes et avérées ont pu mettre prêt de 10 milliards de dollar juste pour étudier un supposé(à l'époque) dérèglement climatique.

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